Installation d’une fascine doublée d’une haie diversifiée, à base de cornouiller, noisettier, viorne et groseiller à Marilles. Aujourd’hui, on pense l’aménagement de l’espace rural en termes de services écosystémiques. Lutter contre l’érosion, c’est aussi l’occasion d’agir en faveur de la biodiversité. Et dans ce cas-ci, grâce a une excellente complicité entre la commune et l’agriculteur.
Biodiversité
Pose de nichoirs
Le moment arrive ! Pensez à poser des nichoirs dans votre jardin dès l’automne. Les oiseaux nicheurs exploreront les endroits pour installer leur futur nid pendant plusieurs mois avant de se décider. Les nichoirs seront propres, de préférence exposés au sud-est mais à l’abri du soleil direct. Et bien sûr hors d’atteinte des chats (et des écureuils). Plus d’info chez Natagora.
Ecologie au jardin
Retour de la saison des élagages en hauteur, avec encore plus d’attention aux oiseaux et aux insectes : de nouvelles modalités de gestion des résidus de coupe, des techniques d’abattage moins perturbantes pour le milieu, des carburants un peu moins polluants. Toujours à la recherche d’un équilibre entre les besoins des hommes et la place de la nature…
Le loup à Gedinne
Un loup aurait été aperçu dans les environs de Gedinne fin août. Info ou intox ? Outre qu’on se demande à qui profiterait un tel canulard, il est tout à fait vraisemblable qu’un loup parvienne jusque dans nos Ardennes.
Les loups vivent en meute, très organisée, mais il arrive de temps en temps qu’un individu adulte quitte la meute, aparemment faute de pouvoir y intégrer une place dans la hiérarchie. Les loups solitaires sont en général rejetés par les autres meutes. Or l’animal est un coureur de fond hors normes : il peut parcourir 80 km en une nuit, au petit trop. Profitant de la continuité des massifs forestiers, il est donc tout-à-fait possible qu’un loup en quête de territoire vierge parcourre plusieurs centaines de kilomètres depuis son point d’origine.
Faut-il se réjouir de ce passage ? Oui et non. Non, d’abord parce que son retour n’est absolument pas préparé dans l’organisation du milieu rural et pourrait même aller à l’encontre de certaines actions en faveur de la biodiversité. Ainsi par exemple, l’élevage extensif de moutons de races locales menacées (méthode agro-environnementale subventionnée) ferait sans doute les frais d’un retour du loup, prédateur privilégié du mouton. Oui, parce que le loup est un « espèce parapluie », entendez par là que si le loup se porte bien, cela témoigne que tout un écosystème est correctement protégé et en situation d’amélioration.
A suivre…
Sur les traces du castor
Promenade dans la région de Willerzie pour observer cet incroyable bâtisseur. Et petite réflexion à la clé : quelle place reste-t-il pour la vie sauvage dans notre environnement ? D’un côté nos efforts de protection du milieu naturel portent leurs fruits si le castor recolonise ses anciens territoires ; de l’autre côté pourtant, sa présence occasionne des dégâts. On entend désormais des réflexions du genre « il y a trop de castors, il faudrait autoriser à nouveau leur chasse ». Ce qui est sûr, c’est que sans politique cohérente de suivi de cette réintroduction (spontannée ou pas), on va droit vers des positions inconciliables, à l’exemple du loup en France. La Wallonie pourra-t-elle relever ce défi, et en préparer d’autres comme … le retour du loup ?
What lies under
Sous la surface, la vie aquatique est en pleine effervescence. Merveilleuses rivières d’Ardenne, au coeur de la forêt.
Andains – Zwaden
Chantier éco-citoyen de construction d’andains de bois mort en Forêt de Soignes lors d’un teambuilding pour un service public. Organisé par What’s Up, en collaboration avec l’IBGE. La gestion écologique des forêts impose de laisser 30% de bois mort sous diverses formes : branches au sol, troncs d’arbres à cavités, et tas de bois morts. Ces derniers sont un milieu où se développent ou s’abritent champignons, bactéries, insectes, batraciens, reptiles, oiseaux et petits mammifères !
Haute valeur biologique
Journée d’étude en Haute Ardenne : 5 ans de gestion agro-environnementale de prairies de fauche portent leurs fruits. Petit rhinanthe, centaurée des montagnes, millepertuis, avoine dorée et tout un cortège d’espèces à haute valeur biologique sont désormais bien présentes dans nos prairies maigres !
LIFE Schmetterlinge
Du côté de Sankt-Vith, ça bouge pour la nature : un ensemble de vallées sont entièrement restaurées pour remplacer les plantations d’épicéas par des milieux sauvages. Le but est de recréer un écosystème pour certains papillons rares, la renouée bistorte, les truites, les loutres, la moule perlière… Et pour gérer tout cela, les agriculteurs s’engagent ! Plus d’info sur le site Life Papillons.
Biodiversity 2011 – year of the forests
A l’échelle mondiale, plus de 460 millions d’ha de forêts (12% de la couverture totale des forêts) ont été protégés avec comme but principal la conservation de la biodiversité. Cela représente 32% de mieux qu’en 1990.